Matières à conter

Sylvie Mombo et Sylvain Allemand

Sylvie Mombo nous invite au cœur du vaste monde qui l’entoure. C’est son atelier grandeur nature ! C’est de là qu’elle puise ses matières à conter. Qu’il s’agisse de rencontres fortuites, de scènes du quotidien ou d’art avec un grand A, pour elle, tout est prétexte à raconter. Voilà ce que confie l’artiste avec humour et gravité au micro du journaliste et essayiste Sylvain Allemand, et à travers deux conférences TEDx données à Paris-Saclay en 2017.

Et puis, aidée de sa plume, de sa verve et de son bagout, elle livre, sous forme d’histoires, ses réflexions sur son parcours artistique, évoquant sept de ses compagnons de route, puis sept (chef-d’)œuvre(s) qui ont largement marqué sa relation au dire. Il y a des quêtes, des épreuves, du merveilleux, des figures aidantes, des fins heureuses et des échecs qui font grandir… Nous sommes dans le conte et c’est délicieux.

DÉTAILS TECHNIQUES

Auteur(s) : Sylvie Mombo

Catégorie(s) : Essai

Nombre de pages : 164

Format : 120mm x 190mm

Date de parution : Novembre 2019

ISBN : 978 2 9593522 0 1

Prix : 12,00 €

Extrait

« Brel me fend le cœur, il ratisse mes tripes, me fait venir les larmes aux yeux, me passionne, m’illumine, me rend joyeuse et me rend triste, me donne de l’espoir et du désir, m’accable de nostalgie. Il me rend amoureuse et me tourmente.
“ Et vous mes mains ne tremblez pas, c’est un chien qui nous revient de la ville, Mathilde est reveeeeennnnnnue…”. J’ai écouté ses chansons en boucles. Je les ai même hurlées, le walkman enfoncé dans les oreilles, à la manière d’un implant définitif. J’allais et venais partout avec le grand Jacques. Au théâtre de l’Eclipse, à Juvisy, où je prenais des cours avec un passionné de Bernard-Marie Koltès ; dans le bus qui me conduisait au lycée ; à mon premier rendez-vous amoureux… Il fût un temps où Mathilde, Frida, l’Emile, la grosse Adrienne de Montalant, l’ami Jojo et tous les autres ne me quittaient pas d’une seule semelle. A l’époque, j’entendais surtout le mordant, la critique sociale. Aujourd’hui je suis saisie et bouleversée par l’universalité et l’humanité qui habitent chacun d’entre eux. Leurs histoires sont éternelles. » Sylvie Mombo.