En écrivant son Apocalypse, Saint Jean de Patmos, premier auteur connu de science-fiction, a ouvert la voie à un genre dont le succès ne s’est jamais démenti. Selon le moment, la culture ou la mode, toutes les sociétés ont un jour imaginé la fin des temps et tous les moyens de la réaliser, depuis le choc avec une météorite jusqu’à la guerre nucléaire, en passant par le déluge, la peste ou les changements climatiques…
Au centre de ces récits, et en particulier dans les pays de tradition biblique, on trouve la ville. À l’image de Babel et de Babylone, nos plus belles cités semblent vouées à un destin funeste, sans doute parce qu’elles incarnent tous les maux d’une civilisation jugée coupable de crimes ou de péchés considérés comme impardonnables. À l’heure menaçante de l’Anthropocène ou, pire encore, du Capitalocène triomphant, Paris, New York et Londres mais aussi les mégapoles émergentes d’Amérique latine ou d’Asie, sont les nouvelles Babylones d’un monde en sursis.
Mais quand la géographie sociale et la sociologie urbaine s’allient à la Pop Culture, il devient presque amusant de décrypter les désirs et les angoisses qui se cachent derrière le fantasme récurrent de l’apocalypse.
Chères Babylones
En écrivant son Apocalypse, Saint Jean de Patmos, premier auteur connu de science-fiction, a ouvert la voie à un genre dont le succès ne s’est jamais démenti. Selon le moment, la culture ou la mode, toutes les sociétés ont un jour imaginé la fin des temps et tous les moyens de la réaliser, depuis le choc avec une météorite jusqu’à la guerre nucléaire, en passant par le déluge, la peste ou les changements climatiques…
Au centre de ces récits, et en particulier dans les pays de tradition biblique, on trouve la ville. À l’image de Babel et de Babylone, nos plus belles cités semblent vouées à un destin funeste, sans doute parce qu’elles incarnent tous les maux d’une civilisation jugée coupable de crimes ou de péchés considérés comme impardonnables. À l’heure menaçante de l’Anthropocène ou, pire encore, du Capitalocène triomphant, Paris, New York et Londres mais aussi les mégapoles émergentes d’Amérique latine ou d’Asie, sont les nouvelles Babylones d’un monde en sursis.
Mais quand la géographie sociale et la sociologie urbaine s’allient à la Pop Culture, il devient presque amusant de décrypter les désirs et les angoisses qui se cachent derrière le fantasme récurrent de l’apocalypse.
DÉTAILS TECHNIQUES
Extrait
En écrivant son Apocalypse, Saint Jean de Patmos, premier auteur connu de science-fiction, a ouvert la voie à un genre dont le succès ne s’est jamais démenti. Selon le moment, la culture ou la mode, toutes les sociétés ont un jour imaginé la fin des temps et tous les moyens de la réaliser, depuis le choc avec une météorite jusqu’à la guerre nucléaire, en passant par le déluge, la peste ou les changements climatiques…
Au centre de ces récits, et en particulier dans les pays de tradition biblique, on trouve la ville. À l’image de Babel et de Babylone, nos plus belles cités semblent vouées à un destin funeste, sans doute parce qu’elles incarnent tous les maux d’une civilisation jugée coupable de crimes ou de péchés considérés comme impardonnables. À l’heure menaçante de l’Anthropocène, ou pire encore du Capitalocène triomphant, Paris, New York et Londres mais aussi les mégapoles émergentes d’Amérique latine ou d’Asie, sont les nouvelles Babylones d’un monde en sursis.
Mais quand la géographie sociale et la sociologie urbaine s’allient à la Pop Culture, il devient presque amusant de décrypter les désirs et les angoisses qui se cachent derrière le fantasme récurrent de l’apocalypse.